Date / Heure
Date(s) - 27 novembre 2020
18h30 - 20h00
Emplacement
Maison des Passages
Soirée syrienne avec Wejdan Nassif, écrivaine et ancienne prisonnière politique en Syrie, activiste et co-fondatrice du mouvement féministe syrien,
autour de son livre A Vau l’eau.
Soirée organisée par Alwane dans le cadre de la Biennale du Réseau Traces.
Extraits lus en français par Hala Rajab et en arabe par Wejdan Nassif , suivis d’un échange avec le public.
En raison des mesures sanitaires en vigueur à cette date:
Ouverture des portes à 18h
Début de la soirée à 18h30 Fin à 20h
Soirée sur réservation uniquement
par mail: alwanelyon@gmail.com ou via la page contact du site: www.alwane.org.
Si certaines de vos connaissances sont intéressées par l’événement, merci de privilégier les réservations groupées afin de nous permettre d’optimiser l’occupation des places en accord avec les normes sanitaires.
Si vous avez un empêchement, merci de nous prévenir par sms au 06 27 45 54 84
Jauge limitée à 50 personnes
Nous vous demanderons de ne pas rester debout
(ce qui limiterait encore la jauge autorisée)
Distanciation entre les sièges, entre les personnes ou les groupes.
Masques obligatoires à l’intérieur de la salle
– Pas de buffet syrien cette fois-ci
A très bientôt!
L’équipe d’Alwane
Prix d’entrée : 7/10€ au profit des projets soutenus par Alwane auprès des enfants syriens.
A propos de Wejdan Nassif
Militante syrienne, Wejdan Nassif commence à écrire en mars 2012 à Damas, au moment où la révolution syrienne a pris une tournure sanglante. Ses « Lettres de Syrie » (publiées chez Buchet-Chastel en 2014, sous le pseudonyme de Joumana Maarouf) témoignent de son quotidien, de celui de sa famille, de ses collègues et de ses compatriotes.
A présent réfugiée à Metz, elle esquisse dans « A vau l’eau », récit basé sur des témoignages réels, le portrait de certains de ses voisins à Borny : « Ils sont Koweïtiens, Irakiens, Marocains, Pakistanais, Soudanais, Afghans et Syriens. Réfugiés, immigrés, vous les croisez peut-être dans la rue sans leur prêter attention. Ils font l’impossible pour tenir en équilibre et dissimuler leur boitement ».
« Bien que les raisons qui nous aient poussés à partir sont largement les mêmes tout comme les chemins que nous avons suivis, nous avons cependant, chacun et chacune, une histoire particulière et une expérience singulière. L’exil syrien a aussi ses particularités : La majorité d’entre nous a fui un système de dictature ainsi que la guerre. Les expériences individuelles peuvent varier selon les années, les forces dominantes sur le terrain ayant évolué et avec elles les différentes formes d’oppression qu’elles ont exercées. Bien que le pays d’accueil apporte un peu de stabilité et de sécurité, le sentiment fort de « perte » et d’insécurité perdure… »
Wejdan Nassif.
BIENNALE TRACES « Exister aux confins de la migration »
www.traces-migrations.org
Cette soirée s’inscrit dans le cadre de la Biennale TRACES, en sa 20e année: un programme riche d’une centaine de propositions (conférences, tables rondes, expositions, journées d’études, projections de films, concerts, spectacles), du 7 octobre au 7 décembre 2020, portées par une grande diversité d’acteurs, qui tous ont en commun de travailler les questions qui entourent les migrations d’hier et d’aujourd’hui en région Auvergne-Rhône-Alpes : chercheur.euses, artistes, médias, collectifs et associations, lieux et institutions, collectivités territoriales, etc.